La chirurgie réfractive pour ne plus porter de lunettes
Depuis plus de 20 ans les chirurgiens de la Clinique Honoré Cave pratiquent la chirurgie réfractive au laser.
Les chirurgiens de la Clinique Honoré Cave pratiquent la chirurgie réfractive au laser Excimer depuis plus de 20 ans et font partie des pionniers de cette technique dans la région. La myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie peuvent être pris en charge. Un bilan pré-opératoire précis sera réalisé afin de déterminer avec vous la meilleure technique qui vous correspond.
La chirurgie réfractive est une opération au laser qui traite la Myopie, l’Hypermétropie, l’Astigmatisme, ou encore la Presbytie.
Tarifs
Tarifs pour une chirurgie réfractive au laser Excimer par oeil :
- Les tarifs sont de 1150 à 1450 euros par œil en fonction de la technique utilisée par le chirurgien et du type de traitement
Ces tarifs sont parmi les meilleurs de France (Hôpitaux et Cliniques confondus) grâce à l'absence de redevance à des groupes financiers ou à un établissement. De plus en plus de mutuelles prennent en charge la totalité ou une partie de cette chirurgie.
Renseignez vous auprès de votre mutuelle, les codes de l'acte sont :
– BDFP001 pour la PKR
– BDFP003 pour le LASIK
Un bloc spécifiquement dédié à la chirurgie réfractive est mis à disposition des praticiens avec les mesures d'hygiène et de sécurité les plus strictes.
Le laser Schwind leader mondial
Laser Schwind Amaris 750 dernière génération. Il s’agit de la dernière évolution des lasers Schwind, leader mondial dans la chirurgie réfractive.
Il possède de nombreuses nouveautés dont la possibilité de traiter la presbytie. Il révolutionne le traitement de la PRK par la technique de TransPRK
C’est ce laser de dernière génération qui est utilisé pour la chirurgie réfractive :
- myopie
- hypermétropie
- astigmatisme
- presbytie
Grâce à ce laser, la clinique Honoré Cave est un des rares établissements français à pouvoir réaliser le Presbymax, permettant un traitement bilatéral de la presbytie le même jour.
Le laser ALCON FS200 à la pointe de la modernité
Doté des temps de création de volets les plus rapides sur le marché (6 secondes seulement), le laser femtoseconde WaveLight® FS200 présente 3 caractéristiques essentielles.
Un faisceau laser avec faible énergie d’impulsion pour des découpes nettes.
Une auto-calibration de chaque cône d’aplanation en début de procédure garantissant une adéquation parfaite avec les données programmées.
Un eye tracker qui permet de centrer automatiquement le capot sur la pupille et ainsi compenser la cyclotorsion.
Il donne ainsi au chirurgien la possibilité d’une personnalisation totale (choix de la position et de la taille de charnière, angles de coupe latérale, tailles et formes de volets) avec des résultats précis et prévisibles dans des conditions de sécurité maximales.
N'hésitez pas à prendre un RDV avec un de nos spécialistes en indiquant lors de votre appel votre souhait d'avoir des informations concernant la chirurgie réfractive. Vous serez orientés vers l'un d'entre eux au plus vite.
La chirurgie réfractive laser
Certains troubles de la vue peuvent être corrigés par une chirurgie dite réfractive. Elle se nomme “réfractive” car elle a pour objectif de rectifier des anomalies de la réfraction, c’est-à-dire des défauts du fonctionnement optique ayant pour origine une mauvaise trajectoire des rayons lumineux réceptionnés par l’oeil.
La vision est floue à certaines distances et oblige à une correction optique (lunettes ou lentilles).
Ces troubles de la vision sont :
- la myopie (défaut de vision de loin),
- l’astigmatisme (défaut de vision de loin et de près),
- l’hypermétropie (défaut de vision de loin et de près),
- la presbytie (problème d’accommodation en vision de près).
Un œil qui a un problème de réfraction est également dit œil amétrope, par opposition à un œil emmétrope, exempt de défaut.
La chirurgie réfractive permet donc une correction à long terme et d’éviter les lunettes ou les lentilles. Elle permet de répondre à un souci esthétique, de confort, de vie professionnelle, à une vie sportive, ou même économique compte tenu du coût des montures et verres optiques, et/ou des lentilles et produits d’entretien.
La chirurgie réfractive est largement pratiquée de nos jours. Les techniques ne cessent de s’améliorer depuis les années 90. Son taux de satisfaction est très élevé et la récupération visuelle après l’intervention très rapide. Environ 200 000 personnes en France ont recours chaque année à cette solution pour corriger leur vue.
Qui est éligible à la chirurgie réfractive au laser ?
Les personnes dont la vue est stabilisée, c’est-à-dire avec le même défaut constaté par un ophtalmologiste depuis au moins un an. L’âge minimal recommandé est de 20 ans, elle est réalisable jusqu’aux alentours des 65 ans.
Passé cet âge on préfèrera s’orienter vers des solutions ayant recours aux implants intraoculaires.
S’agissant de l’ampleur du défaut visuel :
Pour les myopes :
Avoir une correction entre -1 et -8 dioptries, mais il peut être envisagé d’opérer au-delà selon le profil du patient et l’état de la cornée.
Pour les hypermétropes :
Avoir une correction entre +1 et +6 dioptries.
Pour les astigmates :
Avoir une correction entre 1 et 5 dioptries de cylindre.
Certains paramètres seront examinés avec attention lors de la consultation pré-opératoire afin de confirmer l’éligibilité du patient.
Le chirurgien évalue notamment :
- Le degré de l’amétropie (myopie, astigmatisme ou hypermétropie) par mesure de l’anomalie de réfraction au refractomètre confirmé par lecture sous skiacol. (dilatation de la pupille).
- La détermination de l’œil directeur : celui sur lequel s’appuie en priorité le patient lors des efforts de visée en vision de loin
- L’état de la surface oculaire (cornée, conjonctive) et des structures intra oculaires : cristallin, rétine
- Les caractéristiques anatomiques de la cornée : courbure, épaisseur et sa résis-tance évaluées grâce à la topographie
- La qualité optique globale de l’œil en aberrométrie
- Le diamètre de la pupille dans différentes conditions de luminosité
Le résultat de ce bilan permet de déterminer la technique opératoire la plus adaptée et le matériel associé.
Attention : 5 à 10 % des patients ne seront pas éligibles à l’opération laser du fait d’une cornée déformée, d’épaisseur moindre ou pour d’autres raisons médicales.
L’action du laser consiste à creuser la cornée pour la remodeler, et lui permettre une meilleure réfraction des rayons lumineux. Les personnes dont la cornée est trop fine ne peuvent donc pas être opérées au laser, surtout s’il s’agit d’une forte myopie, qui nécessitera de creuser d’autant plus.
Par ailleurs, le patient ne doit pas présenter de pathologie ophtalmologique : cataracte, glaucome non contrôlé, déformation de la cornée, ni certaines maladie auto-immune ou inflammatoire chronique (type arthrite rhumatoïde, fibromyalgie, maladie de Crohn, lupus etc).
L’opération est déconseillée aux personnes ayant une personnalité de type compulsif avec des gestes réflexes irrépressibles (tics), et qui auraient l’habitude de se frotter les yeux fréquemment : la cornée déjà traumatisée ne le supporterait pas.
Enfin, l’opération n’est pas accessible aux femmes enceintes, par précaution.
Quel résultat attendre de cette correction de la vue par laser ?
L’opération fonctionne dans l’immense majorité des cas de façon très satisfaisante.
Il convient de préciser que le port de lunettes ou lentilles pourra rester nécessaire même après l’opération, par exemple pour conduire la nuit ou en cas de faible luminosité. L’opération, en cas de sous-correction par prudence, peut laisser subsister un besoin de soutien optique pour une demie dioptrie, positive ou négative.
Cela ne change pas le bénéfice total de l’opération et le patient pourra vivre au quotidien sans la nécessité constante de lunettes ou lentilles, ce qui peut également faciliter la pratique des sports ou de certains métiers peu compatibles avec des lunettes.
La myopie est la cause la plus répandue de recours à cette chirurgie. C’est en effet un trouble largement répandu (39 % des Français sont concernés). 3 % environ des patients opérés pour myopie doivent faire l’objet d’un geste chirurgical complémentaire, cette seconde opération concernant surtout les myopies fortes (au-delà de -6 dioptries).
Quelles sont les techniques opératoires ?
L’opération consiste à modifier la forme et l’épaisseur de la cornée par découpe et remodelage très fin au laser.
La cornée est la partie transparente de l’œil qui se trouve en avant du globe et recouvre les autres éléments (iris – partie colorée du globe, pupille – trou noir central). Elle couvre un cinquième de l’œil.
Son épaisseur est comprise entre 0,55 et 0,8 mm. La cornée contribue au processus de la vision. Transparente et courbe comme un verre de montre, elle transmet la lumière via le cristallin à la rétine.
Elle est très sensible et très innervée. Elle est protégée par le réflexe de fermer brutalement les paupières en cas de lumière vive, de jet d’air, particules volantes ou projectile, température très élevée ou très basse, ou tout danger perçu.
Quels sont les équipements laser pour cette opération ?
Plusieurs techniques peuvent être proposées pour ce type d’intervention, et notamment :
Le Laser Assisted In Situ Keraromileusis (LASIK)
C’est la plus utilisée pour les cornées de taille et forme normales : il emploie 2 lasers de dernière génération : un laser femtoseconde pour découper un volet cornéen permettant d’accéder aux couches profondes de la cornée. Sous le volet le laser Excimer sera utilisé afin de corriger le défaut optique de l’œil.
La Photo Kératectomie Réfractive, dite PKR
C'est une technique de travail au laser à la surface de la cornée. La première épaisseur de cellules appelée l’épithélium » est retirée au laser ou par simple grattage après application d’alcool dilué. Le laser Excimer remodèle ensuite la cornée en profondeur. L’épithélium pourra enfin cicatriser de manière spontanée. Cette technique est préférée pour les cornées de faible épaisseur ou irrégulière.
La technique SMILE
Elle est la plus récente et consiste à créer une lamelle très fine dans l’épaisseur de la cornée au laser femtoseconde. Elle est ensuite retirée par micro incision en forme de sourire, d’où le nom de cette technique.
Déroulement d’une opération
L’intervention a lieu sous anesthésie locale avec instillation de gouttes de collyre anes-thésiant. Le patient est installé en position allongée sur le dos.
Le traitement est bilatéral le même jour, et ne prend qu’une trentaine de minutes en tout.
L’action du laser est guidée par ordinateur, afin de s’adapter aux mouvements de l’œil et ne pas commettre d’erreur ou d’excès.
L’opération est tout à fait indolore, plus impressionnante que désagréable. Le patient rentre à domicile après quelques minutes en observation.
Par précaution, il est demandé de repartir accompagné et de ne pas conduire.
Le repos est prescrit pour au moins 24 heures, ainsi que le port de lunettes solaires car la lumière peut être douloureuse pendant quelques jours. Il faut éviter toute pratique sportive pendant les premières semaines, pour éviter tout choc.
Le travail, s’il n’est pas trop physique ni exclusivement sur écran, peut être repris le surlendemain.
Risques et effets secondaires
Le principal risque de la chirurgie réfractive est celui d’une mauvaise cicatrisation : son bon déroulement (durée, qualité) dépend d’un patient à l’autre.
La récupération visuelle est rapide, entre une demie journée et quelques jours, mais cette période peut être ponctuée de sensations inconfortables : tiraillements, sensa-tion de sable dans les yeux, éblouissements, larmoiement, difficulté à accommoder, sensation de flash lumineux, etc.
Ces désagréments disparaissent spontanément et progressivement. Seuls quelques rares patients conservent une partie de ces effets secondaires, très amoindris.
Les infections concernent environ un patient sur mille et peuvent être traitées.
L’autre risque est la légère sous-correction ou sur-correction. Une seconde opération est parfois nécessaire pour ajuster la correction.
Les accidents graves (douleurs intenses qui perdurent, dégradation importante de la vision, cornée endommagée) sont rarissimes, de l’ordre de 0,1 % des cas.
Suites et suivi de l’opération
Un traitement est prescrit sous forme de gouttes à administrer dans les yeux.
Plusieurs visites sont fixées après l’opération, afin de surveiller la cicatrisation et la correction optimale obtenue.
Le patient constate presque aussitôt la qualité de sa vue corrigée, dès que les larmoiements disparaissent.